1) Le taux de prélèvement

C’est lui qui détermine la somme qui sera prélevée sur votre salaire. Il peut s’agir d’un taux personnalisé qui correspond à celui qui vous a été fourni par l’administration fiscale à l’issue de votre déclaration de revenus en 2018. Il tient compte de l’ensemble de vos revenus (salaires, revenus fonciers, pensions alimentaires…), de votre situation et de vos charges de famille. Ce taux peut également être individualisé, ce qui permet aux couples mariés ou pacsés d’appliquer un taux de prélèvement à la source différent pour chaque conjoint, en fonction de leurs revenus respectifs. Enfin, le salarié peut choisir un taux non-personnalisé, qui dépend uniquement de sa rémunération dans l’entreprise. sans prendre en compte sa situation familiale, comme C’est le cas sur cet exemple. Ce taux est fixé en fonction de la grille prévue dans la loi de finances. Il est ici de 10,5% et sera appliqué au salaire net fiscal, également appelé salaire imposable, soit 2 911,35 euros.

2) Le net à payer avant impôt

Il s’agit du salaire que vous auriez touché sans l’instauration du prélèvement à la source. Pour ne pas que les salariés s’emmêlent les pinceaux en découvrant leur bulletin de salaire, le gouvernement a obligé, via un arrêté, que cette ligne soit inscrite dans une taille 1,5 fois plus grande que le reste du texte de la fiche.

3) Le montant de la somme prélevée

C’est la somme qui correspond à l’impôt prélevé pour ce mois-ci, en fonction du taux précédemment détaillé. Dans cet exemple, il s’agit de 10,5% de 2 911,35 euros, soit 305,69 euros.

4) Le salaire que vous allez finalement toucher

C’est cette ligne qui indique désormais le salaire qui vous sera versé par votre employeur, après prélèvement de l’impôt. Toujours dans cet exemple, le prélèvement mensuel de 305,69 euros (obtenu avec le taux de 10,5%) est soustrait au net à payer avant impôt (2 592,62 euros) sur le revenu. Au total, le salarié touchera 2 286.93 euros.